24 questions sur le Dossier d’Information Produit (dip)

Parlons du DIP cosmétique sous forme de 24 questions! Obligatoire pour vendre ses produits sur le marché européen, le DIP soulève souvent beaucoup de questions (sans réponse). 

J’ai relevé 24 questions que se posent souvent les clients qu’ils soient artisans ou non. 

1. À qui s’adresse le DIP?

Évidement, le DIP cosmétique (dossier d’information produit) s’adresse au responsable de la mise sur le marché européen d’un produit cosmétique.

• Quelque soit son statut : personne physique ou une entreprise.
• Quelque soit la quantité de produits fabriqués (à partir de un donc).
• Quelque soit la taille de l’entreprise

2. Quelle est la législation applicable pour les artisans?

La même que pour tout le monde !

Que tu sois artisan ou une énorme entreprise de plusieurs centaines de salariés, les règles sont exactement les mêmes.

D’une part ça ne dépend pas de la fabrication de tes produits.

Et ce, que tu fabriques du savon, des baumes, des crèmes, des shampooings solides, liquides, ou tout autre produit.

La réglementation est exactement la même : à partir du moment où c’est un produit cosmétique.

Pour rappel la définition d’un cosmétique faite par le règlement (CE) No 1223/2009 du parlement européen et du conseil du 30 novembre 2009 est celle-ci :

Un produit cosmétique est une

« substance ou un mélange destiné à être mis en contact avec les parties superficielles du corps humain (l’épiderme, les systèmes pileux et capillaire, les ongles, les lèvres et les organes génitaux externes) ou avec les dents et les muqueuses buccales, en vue, exclusivement ou principalement, de les nettoyer, de les parfumer, d’en modifier l’aspect, de les protéger, de les maintenir en bon état ou de corriger les odeurs corporelles ».

Tu dois respecter les mêmes règles.

Non ce n’est pas possible. Voici ce que un moyen mémotechnique pour t’en souvenir :

1 DIP = 1 Produit.

6. Je fabrique/vends des produits cosmétiques pour les professionnels, quelle est la réglementation?

En premier, garde en tête que le consommateur final sera toujours au bout de la chaîne.

Même si tu vends directement à des professionnels (par exemple des coiffeurs, des esthéticiennes, etc.) l’utilisateur final du produit sera quand même un particulier!

Donc la réponse est simple : la législation s’applique de la même manière.

Je te vois venir à 2 km avec ton idée. Oui et non.

Bien que l’idée soit plaisante et revêt des avantages certains, notamment financier, ce n’est pas si évidement. Techniquement parlant, le DIP est nominatif pour une entreprise, et pour un produit.

Donc il est possible de ne faire changer que ces intitulés là. Si c’est le même évaluateur qui fait la modification alors il devrait proposer une « formule » moins chère. 

Comme c’est le cas dans notre service d’évaluation sécurité, nous proposons des tarifs très intéressant dans ce type de cas particulier.

En premier, garde en tête que le consommateur final sera toujours au bout de la chaîne.

Même si tu vends directement à des professionnels (par exemple des coiffeurs, des esthéticiennes, etc.) l’utilisateur final du produit sera quand même un particulier!

Donc la réponse est simple : la législation s’applique de la même manière.

La législation est exactement la même pour les produits et les échantillons, qu’ils soient gratuits ou payants.

Je te renvoie sur mon article «comment vendre ses produits cosmétiques maison ?» si tu veux plus de précisions sur la marche à suivre.

En fait, il est difficile de répondre à cette question précisément.

Plusieurs facteurs entrent en considération pour donner un prix:

• Liquide ou solide
• Le nombre de parfum/d’huile essentielle
• Le nombre d’allergène
• La rapidité demandée (si tu as besoin d’un rapport sécurité rapidement, l’évaluateur peut travailler dans l’urgence et te demander une tarification spéciale.)

Tu peux considérer environ 300/350€ HT par produit. Le tarif que je donne ici est complètement indicatif!

Dans notre cas, nos tarifs démarrent à 250€ TTC! 

Comme précisé plus haut, le DIP cosmétique est obligatoire pour chaque produit cosmétique. 

La législation est exactement la même.

À partir du moment où le produit se met sur la peau, les cheveux ou les ongles, tu dois avoir un DIP. Je te renvoie à la question 3 qui donne la définition d’un produit cosmétique.

Par exemple : si tu achètes une bouteille de 5 litres, pour la diviser en 5 flacons de 1L : les mêmes règles sont applicables : tu dois avoir un DIP, un labo, respecter les BPF, etc.

Capillaire ou pas capillaire c’est la même chose. Que des savons, même chose.

Idem que dit précédemment : un DIP obligatoire, un labo, les BPF, etc.

Un seul DIP sera nécessaire pour le produit.

Afin de se contenter d’un seul, tu dois indiquerdans le DIP les différentes tailles, variations, et packagings commercialisés.

Comme à chaque fois : 1 DIP par produit contenus dans le coffret.

Il n’est pas possible de créer un DIP pour un coffret contenant plusieurs cosmétiques différents. Dans ma formation la LBO (réglementation cosmétique) on apprend à créer et à étiqueter un coffret cosmétique conforme.

C’est vraiment très variable selon les évaluateurs.

Et selon toi! Certains tests sont facultatifs selon les produits et d’autres non. Tu peux choisir de faire faire les tests même si ce n’est pas obligatoire. 

Par exemple : un test oculaire ne sera pas requis pour une crème corporelle. Mais tu peux réaliser le test si tu le souhaites. 

De notre côté, nous demandons à minima le test de stabilité (qui peut-être réalisé « maison » avec ou sans étuve) ainsi que le challenge test, pour la microbiologie (si la formule contient de l’eau). 

D’autres tests sont possibles : le test d’activité de l’eau (Aw), l’HET CAM, etc.

Mise à part le test de stabilité, tous les tests doivent être effectués par des laboratoires indépendants. 

Comme pour la tarification du DIP, le tarif pour les tests en laboratoire dépend de beaucoup de facteurs :

• du laboratoire (le prix peut passer du simple au double)
• du produit à faire tester (liquide, solide). Si par exemple tu fais tester un produit à destination des yeux ou des muqueuses, les tests seront plus chers.
• des tests que tu demandes : d’innocuité, de stabilité, etc.
• du pays du labo (l’Espagne est bien moins chère par exemple)

Nous ne demandons aucun échantillon pour vos produits.

En général non. Cependant cela dépend de deux facteurs :

• soit de l’évaluateur de sécurité qui peut le demander
• soit de la formulation du produit.

Dans les deux cas, c’est l’évaluateur qui t’indiquera si oui ou non il est nécessaire d’envoyer un échantillon.

Techniquement parlant, toute personne qui remplit les conditions de diplôme indiquées dans le règlement cosmétique européen. L’Etat français a reconnu des équivalences de diplômes dans certains cas spécifiques.

Donc un médecin, un pharmacien, un toxicologue cosmétique, etc..

Cependant, je te recommande de choisir un évaluateur spécialisé dans les cosmétiques. Cela permettra de gagner du temps pour la rédaction de ton rapport sécurité mais également de n’avoir aucune erreur.

Bien qu’elle soit humaine, tu minimises tout de même les risques avec un évaluateur expérimenté.

C’est juste une recommandation mais en rien un caractère obligatoire.

Nous avons l’habitude de traiter des dossiers cosmétiques car nous ne gérons que ça. N’hésite pas à nous envoyer ta demande ou à commander directement ton DIP en cliquant juste en dessous. 

Non, il n’y a aucune obligation de montrer ton DIP sauf les organes de contrôle compétents. 

Ce sont les autorités compétentes. En France, l’ANSM a passé la main à la DGCCRF depuis 2024. 

Mais tu peux rajouter à cette minuscule liste d’autres organismes.

Cependant, ceci qui pourraient te le demander n’ont pas statut d’autorité. Cela reste soumis à ton bon vouloir.

Par exemple : l’association Slow cosmétiques qui peut demander à les contrôler pour que tu puisses vendre sur leur plate-forme. 

Cependant tu ne pourras pas adhérer à certains labels si tu ne réponds pas favorablement à leur demande. Ce qui est normal.

Tu dois conserver ton DIP pendant 10 ans après que tu ai mis sur le marché le dernier lot du produit concerné.

Par exemple : si tu vends ton dernier savon à l’orange aujourd’hui et que tu n’en produit plus jamais, alors tu devra conserver son DIP jusqu’à mars 2031 ! C’est valable même si tu fermes ton entreprise d’ici là.

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Non, pas forcément. Mais le DIP doit être facilement accessible si tu à un contrôle des autorités.

C’est toujours pareil. Tant que tu es dans l’Union européenne, les règles applicables sont les mêmes : Règlement européen CE 1223/2009. 

Oui c’est tout à fait possible. Une personne que tu auras désignée peut-être le responsable du DIP.

La responsabilité du DIP est toujours liée à la personne responsable de la mise sur le marché du produit.

Son l’adresse et sa dénomination se trouvent sur l’étiquette/ packaging du produit.Si tu as une question à rajouter à cet article, laisse-moi un commentaire juste en dessous.

J’espère que cet article t’as aidé à répondre à tes questions specifiques. Tu peux également noter l’article en cliquant sur les étoiles.